La traduction de la poésie – Comment transmettre le sensible?
La poésie s’approprie le langage et le réinvente afin d’affirmer une vision du monde et une relation à lui, parfois aux limites de l’indicible. La question de sa traduction est particulièrement délicate: faut-il favoriser le fond ou la forme, alors que celle-ci est pratiquement impossible à rendre mais possède en elle une voix et une sensibilité également significatives à l’idée que le poème transporte? De plus en plus d’éditeurs font appel à des poètes au lieu de traducteurs pour effectuer le transfère d’une langue à l’autre, mais faut-il privilégier l’intuition artistique à la connaissance profonde d’une structure linguistique, faut-il choisir?
Camille Vourc’h, libraire à Camili BOOKS & TEA et traductrice, et Marie-Paule Grimaldi, poète, vous invitent à discuter avec elles de ces questions autour de différent exemples poétiques, tirés du recueil de Marie-Paule Grimaldi et d’un poème de Ron Whitehead.
Jeudi 16 juin, 17h à 19h
entrée libre, consommation au salon de thé.